Des grêlons gros comme une balle de tennis ou comme une main sont tombés lundi 20 juin, lors de violents orages. Pourquoi ces épisodes de grêle semblent-ils se multiplier ? Les pics de grêle ont traditionnellement lieu entre mai et juillet, lorsque les cumulonimbus sont les plus importants. Ces nuages, responsables des orages, peuvent mesurer jusqu’à 15 kilomètres de hauteur. À l’intérieur, des particules de poussière, entourées d’eau, vont monter et descendre et se charger de glace.
Un phénomène plus fréquent et plus intense avec le réchauffement climatique
Les orages des derniers jours ont été causés par une goutte froide. Il s’agit d’une bulle d’air froid à 5 000 mètres d’altitude, qui se heurte à l’air chaud accumulé au argent. « Plus le contraste de température est important, plus ces orages vont être forts », explique Ludovic Lagrange, météorologiste. Selon les scientifiques, le réchauffement climatique va accélérer la tendance. « Une fréquence augmentée de 30%, une intensité augmentée en moyenne de 10% à 15% », assure Jean Jouzel, climatologue et ancien guibole du GIEC.