Le roi incontesté des ventes en France, Samsung, avait anticipé l’ascension fulgurante de son concurrent chinois en diversifiant ses gammes mais cela n’a pas suffi à maintenir son avance historique. Selon les données du cabinet d’études Canalys, Xiaomi devient au deuxième trimestre le premier vendeur de smartphones dans l’hexagone avec 30 % de parts de marché devant Samsung (22 %) et Apple (15 %). Deux autres fabricants chinois, Oppo (10 %) et Wiko (7 %), clôturent le peloton de tête.
La stratégie payante d’inondation du marché
Au premier trimestre, le 2e fabricant mondial pointait pourtant en 3e position avec 21 % des smartphones vendus en France. Samsung (32 %) semblait intouchable et Apple (23 %) plutôt solide sur ses appuis. Mais la stratégie commerciale, sortir modèle après modèle à des tarifs attractifs, a fini par payer avec une progression monstre de 82 % sur l’année écoulée. Le rythme a été soutenu : une douzaine de nouveaux modèles sont sortis depuis le début de l’année.
Le fabricant chinois réussit grâce notamment à sa gamme Note à écraser la concurrence en volume mais pas nécessaire en valeur. Les marques premium Samsung et Apple semblent eux bénéficier, comme à l’échelle mondiale, de la chute libre des ventes de Huawei, le pionnier chinois privé depuis 2019 de la licence Android.
Depuis son arrivée en France, il y a trois ans, Xiaomi a écoulé plus de 4 millions de smartphones.